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Le dernier rapport du GIEC souligne l’influence de l’homme sur le climat

décembre 19, 2013
Economie de la nature

L'influence humaine sur le système climatique est claire. Cela est évident dans la plupart des régions du globe, conclut une nouvelle évaluation par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Background

Le GIEC est un organe scientifique sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Il examine et évalue les dernières informations scientifiques, techniques et socioéconomiques produites dans le monde et qui sont pertinentes à la compréhension du changement climatique. Il ne procède à aucune recherche et ne suit auncun paramètre climatique.

Des milliers de scientifiques du monde entier contribuent aux travaux du GIEC sur une base volontaire. La revue est un élément essentiel du processus du GIEC, pour assurer une évaluation objective et complète des informations actualisées. Le GIEC vise à refléter un éventail d'opinions et d'expertise.L'organisation publie périodiquement un rapport scientifique sur l'état du changement climatique dans le monde. Son 5ème rapport vient d'être publié.

Résultats

Il est très probable que l'influence humaine soit la cause dominante du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle. L'évidence est aujourd'hui claire grâce aux observations et à l'amélioration des modèles climatiques et de la réponse du système climatique.

Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et depuis 1950, beaucoup de changements ont été observés dans l'ensemble du système climatique qui sont sans précédent au cours des dernières décennies, voire des millénaires. Chacune des trois dernières décennies a été successivement plus chaude à la surface de la terre que toute décennie précédente depuis 1850.

Selon le GIEC, les observations des changements dans le système climatique reposent sur de multiples sources de données indépendantes. L'évaluation de la science trouve que l'atmosphère et l'océan sont réchauffés, la quantité de neige et de glace a diminué, le niveau moyen de la mer a augmenté et les concentrations de gaz à effet de serre ont augmenté".

Le changement de la température de surface pour la fin du XXIe siècle est susceptible de dépasser 1,5 ° C par rapport à 1850 à 1900 dans l'ensemble selon le scénario le plus bas. Les deux scénarios hauts indiquent qu'elle est susceptible de dépasser 2° C.

Implications pour le Bénin

Ce rapport souligne à nouveau la grande responsabilité de l'homme dans le changement climatique. Même si le Bénin n'est pas un pays considéré comme émetteur de gaz à effet de serre, il doit s'efforcer de réduire son empreinte carbone dans différents secteurs comme le transport, l'énergie ou même l'agriculture. ACED a récemment lancé une initiative pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la jacinthe d'eau par sa valorisation dans le compost.